Caïn Liam Ashford
devise / citation / musique

ou aussi Ashord/Mostriati

look in the mirror

✄ âge : 28 ans
✄ date et lieu de naissance :
✄ statut : Fiancé
✄ travail : Exatracteur-mafieux
✄ groupe :

until your dreams come true

Qu'est-ce que le rêve pour vous ? Comment l'avez-vous découvert ? Quel est l'usage que vous en faites ? Quel est votre totem ? Pourquoi ? Depuis combien de temps rêvez-vous ? Tant de questions auxquelles il nous faut une réponse, alors n'hésitez pas à développer au maximum, à insérer une profusion de détails, à apporter de nouvelles réponses...

everybody's sin

Chaque personne est différente. Chaque personne à ses tics, ses manies, ses peurs, ses principes, ses envies, bref, chaque personne est unique. Il nous serait par conséquent utile de savoir en quoi vous différez d'une autre personne, quels sont ces éléments qui vous caractérisent.

the past is gone

Il faisait un soleil radieux et la terrasse d’où fumait Liam lui offrait une vue grandiose sur l’océan. Il espérait qu’elle ne le prenne pas la main dans le sac, mais il savait aussi qu’elle bien trop occupée avec sa robe de demoiselle d’honneur pour s’en soucier. « Je te jure que je vais achever Katie de m’obliger à mettre une horreur pareille. » cria-t-elle de leur chambre. Liam sourit s’imaginant le corps de Zoë dissimulé sous des tonnes de tules meringuées. « Comment ça ma petite meringue ? » demanda t-il d’un ton rieur en écrasant sa cigarette dans un cendrier à proximité. Il ouvrit la baie vitrée et s’allongea sur le lit, attendant qu’elle se décide enfin à sortir de la salle de bain. Ces filles… pensa-t-il. Il se releva et s’assit sur le bout du lit. « Allez, sors de là que je te vois. » Il put entendre des bruits de lutte dans la salle de bain, puis un court silence. Enfin, la porte s’ouvrit sur une Zoë-Alice métamorphosée. Elle était... Magnifique et avait l'air plus adulte. Liam n'avait pas pour habitude de la voir ainsi et resta silencieux un instant. De son côté, Zoë tirait de part et d’autre de la robe, mal à l'aise et ne paraissant pas supporter le tissus contre sa peau. Doucement, l'homme s'approcha d'elle en souriant. « Arrête un instant de gigoter que je puisse t'admirer. » Il frôla sa main et fit le tour de la demoiselle. « Magnifique. » souffla t-il, lui effleurant le cou d'un baiser. « Tu devrais plutôt la remercier. Les autres hommes n'auront d'yeux que pour toi. » dit-il dans un demi-sourire. Il s'écarta d'elle et alla prendre sa veste suspendue dans l'armoire. Il se prit un instant à l'imaginer dans une robe blanche de mariage, ce qui le fit sourire de plus belle. Qu'attendait-il pour faire sa demande? A vrai dire, s'était sans doute plus la peur de Zoë pour les mariages qui l'inquiétait qu'autre chose.


« Zoë… ? Zoë ?! » Il marchait à pas feutré le long du couloir de l’entrée. Un bouquet de fleurs, plus précisément de jonquilles était caché derrière son dos. Il était heureux, et cela faisait longtemps qu’il n’avait pas ressenti ça. Il continua son avancée à travers l’appartement s’arrêtant un instant dans la cuisine. Personne. Comme à chaque fois qu’il était absent, leur petit cocon avait été comme bouleversé par une tornade. Tornade dont le prénom était Zoë-Alice. Des pots-its jonchaient le sol, des tasses à café s’entassait dans l’évier. Cela le fit sourire. Si il n’avait pas été si pressé de voir son visage, il aurait sans doute ramassé quelques post-its pour les lire. Il n’en fit rien, et reprit sa route. « Zoë ? » appela t-il de nouveau. Il entendait du brouhaha dans le fond, ce qui accentua sa curiosité et son envie de la voir. Il arpenta le salon, sans prendre le temps d’observer son état. Arrivé devant la porte il prit une grande respiration. Alors qu’il posait une main sur la poignée, il entendit un gémissement qui lui serra le cœur. Qu’était-ce ? Que se passait-il ? Son cœur accéléra alors qu’il tentait en vain de se calmer. Il poussa la porte doucement, entra, le regard fixé sur ses chaussures. Il inspira profondément alors que le bruit du sommier et des gémissements de Zoë-Alice étaient devenues insupportables. « Zoë… » supplia t-il . Il releva enfin la tête et regarda le pseudo-spectacle qui s’agitait sous ses yeux. La respiration haletante, il laissa tombé mollement le bouquet au sol ce qui répandit des pétales jaunes partout sur le parquet. Leur couleur lui brûlait les yeux, et lorsqu’il dévia le regard de ces fleurs pour le reporter sur les deux corps, il put voir Zoë le fixer et lui dire d’une voix coquine et essoufflé : « Tiens Liam, déjà de retour ? Puis-je te présenter Soren ? »

Il se réveilla en sursaut, le souffle coupé et des sueurs froides lui brûlant l’échine. Il frissonna un instant et se releva du siège. Il crut que ses jambes allaient le lâcher durant un court lapse de temps. Les images le hantaient alors qu’il tentait de trouver le minibar de sa chambre d’hôtel. Il sortit une mignonette de vodka qu’il but en deux gorgées. L’alcool lui brûlait la gorge mais l’aidait à oublier, quelques secondes, ce foutu rêve. « Bordel.. » Il s’assit au bout du lit, attrapa sa tête entre ses mains. Il souffrait ; il souffrait tellement qu’il aurait pu se jeter par la fenêtre dans la seconde. Mais il y avait Zoë-Alice. Toujours et encore Zoë-Alice. Il ne vivait plus que pour elle, à travers son souvenir, son image. Seconde mignonette : du whisky. Le même sort lui fut accordé. Et il recommença jusqu’à ce que son cerveau fut plongé dans une douce léthargie qui lui laissait un instant de répit, de calme. Et comme à chaque fois, il oubliait que demain serait une fois de plus, un enfer.


Il allait l’appeler. Il l’avait décidé à partir du moment où il avait cru la croiser aujourd’hui. Posté devant le combiné de sa chambre d’hôtel, il fixait les touches sans oser bouger. Allez Liam, appelle la. Il inspira un coup, décrocha le téléphone. Une demi-seconde plus tard il l’avait déjà raccroché. Un peu de courage mon gars. Il en avait bien besoin du courage. Il inspira une nouvelle fois, ferma les yeux, pris le téléphone. 212-123-8617. Il appuya sur les touches, lentement, s’appliquant à ne faire aucune erreur. Il relut le numéro trois fois avant d’être sur que c’était le bon. 212-123-8617. Une autre profonde respiration. Enfin, il appuya sur le petit bouton vert et plaça le téléphone contre son oreille. Bip. Bip. Bip. Chaque sonnerie lui paraissait interminable. Sa respiration était saccadé alors qu’il attendait le cœur au bord des lèvres qu’elle décroche. Décroche Zoë, je veux entendre ta voix. « Allô ? » Son cœur loupa un battement alors que la voix endormie de Zoë-Alice résonnait à ses oreilles. Il bloque son souffle, et attendit qu’elle dise à nouveau quelque chose. « Allôôôôô ?! C’est qui ? » Elle paraissait fâchée qu’on l’appelle à une heure pareille. « Rhooo… Foutu téléphone » pesta t-elle avant de raccrocher. Lorsque les bips de fin d’appel l’agacèrent, Liam coupa enfin la communication de son côté et réalisa. Il l’avait appelé. Il avait sans doute fait une énorme connerie, mais il ne pouvait plus reculer. Le manège continuerait. Et il avait raison. Le manège recommença quasiment toutes les nuits.



La nuit était tombé sur New York. Liam était parti. Enfin. Il avait tout quitté, père et organisation, et retrouvait les joies de la cavale. L’appel de Zoë, deux mois avant ou presque avait tout changé et l’avait décidé à sauter le pas. Mais pour ça il avait eu besoin de temps, d’organisation, d’un plan construit et efficace pour ne pas se faire tuer dès la première nuit de son départ. Il n’en était qu’à sa deuxième. Et pourtant, l’éventualité de la retrouver et de reconstruire quelque chose avec elle, le rendait invincible. Le motel –pourri et miteux- dans lequel il se trouvait ce soir aurait pu accentuer son spleen, mais rien n’en fit. Il réécouta et réécouta le message. Il le connaissait par cœur à force. Chaque intonation, chaque silence, chaque bruit derrière Elle. Il pouvait se le passer mentalement en boucle. A voix haute il le récita, tel qu’il était enregistré dans son portable, allongé sur son lit, les yeux rivés au plafond. « Euh… Salut. » Pause avec inspiration. « Je sais que c’est stupide d’appeler et je sais que tu ne vas probablement pas écouter ça mais c’est pas grave, au moins j’aurai eu l’impression de te parler. » Nouvelle pause, plus courte cette fois-ci. « Je voulais juste que tu saches que t’es un con d’être parti comme ça et que tu aurais pu au moins me dire quelque chose parce que c’est comme ça que les choses sont censées fonctionner. » Il pouvait même voir ce petit sourire triste et qu’il pouvait entendre dans sa voix. « Mais le fait est que tu me manques, et que ça serait vraiment, vraiment gentil de ta part de revenir. » Un cri derrière elle. Il semblait à Liam que c’était la voix de Tweedy. Nouvelle pause. Petit rire nerveux. « Bon, faut que j’y aille. Désolée d’avoir appelé. Ça ne se reproduira pas. » Encore une pause, entrecoupée par la voix de Tweedy hurlant. « Bon. Voilà. Je t’aime. » Derniers mots. Fin du message. La première fois qu’il l’avait entendu, il avait eut les larmes aux yeux. Oui, Liam Ashford était tellement épuisé de lutter et perdu sans elle qu’il en avait presque pleurer lorsqu’il avait entendu ces mots. Il ne pouvait pas vivre sans elle, et c’est ce que cette foutue expérience lui avait montré.
Ce soir là dans cette chambre d’hôtel miteuse il avait tenté d’écrire. D’écrire une lettre, un monologue où il lui expliquait. Les mots ont un pouvoir immense, disait sa mère. Il espérait que se soit le cas. Et toute la nuit il avait écrit, comme Shakespeare aurait pu le faire pour sa muse, comme Arthur Miller l’avait fait, comme tous le plus grands l’avaient fait.

Chère Zoë, mon amour.

J’ai écouté ton message. Un nombre incalculable de fois. Je connais le moindre de tes mots, de tes respirations ou intonations. J’arrive même à imaginer ton visage. J’ai mal Zoë, sans doute moins que toi qui n’a pas du comprendre mon geste, mais je souffre d’avoir fait ça. Je te dirais que je n’ai pas eu le choix, et tu ne me croiras pas. Je t’entends déjà me dire froidement ‘On a toujours le choix Liam’. J’aurais aimé te dire que c’est vrai, et que la vie est belle. Mais ce n’est pas vrai. J’aurais voulu te promettre que rien ne nous arriverait, que rien ne nous séparerait. Mais hélas, ça n’aurait été qu’un tas de mensonges même si j’aurais voulu y croire. Je vis dans un monde à des années lumières du tiens. On ne choisit pas sa famille. J’ai cru, grâce à toi, que je pouvais me soustraire à eux, que tu serais ma famille, et qu’ils ne me retrouveraient pas. Tu t’en doutes, ça n’a pas été le cas.
Et si ce soir je t’écris, si ce soir je me dis que je n’ai plus rien à perdre, c’est que j’ai réussi. J’ai disparu à leurs yeux comme j’avais disparu aux tiens. J’espère que j’arriverais à temps, et qu’un autre ne t’aura pas emporté loin de moi. Mais si c’est le cas, ou si il m’arrivait quelque chose, il fallait que tu saches Zoë. Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerais toute ma putain de vie. Tu es MA vie. C’est cliché et je m’en fous, mais tu es mon oxygène ; j’étouffe quand tu n’es pas là. J’ai cru mourir cette année passée. Parce que je savais que tu souffrais et parce que j’en souffrais et que je souffrais moi-même. Tu es ma vie, et j’ai besoin de toi Zoë-Alice.

Je reviens te chercher.
Liam.

Mais la fin de l'histoire ne dit pas si elle l'a reçu attend, ou même reçu tout court.

sing with me

Je me présente, pseudo/prénom, rêveur/rêveuse pro depuis âge, incarnant à temps-plein avatar, qui est d'ailleurs à l'origine un personnage inventé/prédéfini/scénario. Si, à l'heure d'aujourd'hui, je me retrouve sur Time is running out, c'est grâce à pseudo/site, et sachez que c'est pseudo qui a confectionné l'illustration de ma présentation. Etant donné que nous sommes sur ma présentation, sachez tous que mot de la fin.