Sujet: LIAM ✈ c’est votre vie et elle s’achève minute après minute. Mer 13 Oct - 20:48
❧ someone's coming
❝ caïn liam ashford aka surnom ❞ « In seven days, God created the world. And in seven seconds, I shattered mine. »
né(e) le xx/xx à ville, pays◾27 ans ◾ réside à New York, USA, même si ça à tendance à varier ◾ extracteur◾ célibataire officiellement même si dans sa tête ce n'est pas le cas ◾ groupe
❦ lux aeterna
Liam est une personne à la fois nerveuse et calme, patiente mais aussi très impatiente, et impulsive et réfléchie. C'est un assemblage de contraires, un casse tête pour ses proches, un emmerdeur de première. ☯ Il boit du café en quantité importante. Minimum six café par jour. Toujours très noirs. ☯ Il a choisit de prendre le nom de famille de sa mère lorsqu'il a fuit sa famille de mafiosos. Elle est décédée lorsqu'il a eu six ans, et lui avait confier une bague de mariage pour la future femme de sa vie. ☯ il est plutôt ordonné et ne s'encombre pas de babioles. Son appartement, ou du moins ancien appartement, n'était que très peu de fois en désordre. En fait, il le retrouvait en désordre quand il partait en mission pour deux jours ou trois et que Zoë-Alice y était restée seule. ☯ Il parle italien et français couramment et a appris un peu le russe. ☯ il a une soeur jumelle qui a disparu, et un petit frère avec qui il ne s'entend absolument pas et une petite soeur avec qui il travaille. ☯ Il ne sait pas cuisiner mais connait par coeur le numéro du petit livreur thaï
Sujet: Re: LIAM ✈ c’est votre vie et elle s’achève minute après minute. Mer 13 Oct - 20:48
there's a story I want you to know ☙
Ce n'était pas une putain d'histoire d'amour d'un sale type en mal de sentiments, ce n'était pas non plus une attirance quelconques avec des rebondissements à deux balles qu'on trouve dans les livres pour adolescentes pré-pubères. C'était bien plus que ça. C'était ma vie et elle s'appelait Zoë-Alice. Vous en avez sans doute rien à faire de ce que je ressens, de savoir ce qui s'est passé, et pourtant vous allez rester, ici à lire ces lignes en pensant mais "quel con", "le salaud" et autres injures qui pourrait qualifier ce que j'ai fait. Mais au final, qu'est ce que ça changera? Vous aurez lu, jugez, et je resterais seul avec ma douleur, sans un souffle...
" I THINK I'M DROWNING " ✎ Muse _ time is running out
« Ta gueule Ducon où je te fais exploser la cervelle. » Froide et tranchante. Ma voix avait tellement changée. Je ne me reconnaissais pas dans ces mots. Ils avaient réussit. Ca avait marché. Il avait fait de moi leur nouvelle arme à tuer, leur nouveau petit soldat. En regardant le revolver qui pendait au bout de mon bras l’idée me revint à l’esprit. Et pourquoi pas retourner l’arme contre moi? Regarder le canon droit dans les yeux et me loger une balle dans le crâne pour mettre fin au martyr? Après tout, ce pauvre type ne le méritais pas, mais moi? De biens des façons j’aurais pu le faire... Je crois que le pire c’est que depuis le début que j’ai été enrôlé dans cette foutue ‘famille’ je n’ai cessé de rêver me faire tuer par accident. Parce que si je me suicidais, qu’adviendrait-il de Zoë? Si je me faisais tuer, le soi disant pacte serait-il encore d'actualité? Normalement oui, mais avec cette bande de mafieux, rien n'était normal. « Qu'est c'que tu fous Ashford?! Tue le! » Je me retourne, jette un regard assassin au type. « Tu crois peut être mieux savoir ce que je dois faire connard?! » Il se tait, n'ose pas en dire plus. « C'est MON problème, et toi, si t'en as un t'as qu'à aller te plaindre à mon père. On verra ce qu'il dira. » Je reportait mon attention sur le gars à abattre. « Quelque chose à rajouter? » Le type acquiesce, je le laisse parler. « Tu te souviens de Zoë? Zoë-Alice? Je sais pas si tu savais mais les gars de mon gang ont décidé de se la faire puis de la butter. Et le pire dans tout ça c'est que ton père est au courant. Ils nous a payé pour fermé notre gueule... » Pause. Le temps que l'information arrive, la furie m'avait envahit. « Lève toi Ducon. C'est vrai ces conneries... » Il hoche la tête. Je déglutis difficilement. « C'est vrai?! » dis-je d'un ton menaçant à l'attention du pseudo-mafieu à mes côtés. Il baisse la tête, ne dis rien. « ... » Sans un mot, ni une réaction, je tirais sur les deux types sans aucune culpabilité. J'allais la retrouver à présent et sans attendre. J'avais déjà trop joué au con pour la laisser en danger encore quelques temps.
" ANYONE ELSE BUT YOU " ✎ Moldy Peaches _ anyone else but you
Winnie. Cela faisait longtemps que je n'avais pas pensé à ce prénom et pourtant. Winnie était une jolie fille, certainement pas bête mais trop complaisante, douce et agréable. Mais elle ne m'intéressait pas plus que ça. Je l'avais rencontré par des amis d'amis à une soirée-entremetteuse. Je n'ai d'ailleurs jamais compris leur souhait de toujours vouloir me caser. Depuis mes vingt et un ans ils se sentent obligés de me trouver une fille. Et cette soirée ne loupe pas. Les présentations sont faites, je la trouve mignonne et plutôt plaisante. Quelques jours plus tard je la rappelle, poussé par un ami. Nous entamons une relation. Mais le problème c'est que je ne fais aucuns efforts. Les lapins s'enchaînent à cause de mon travail, j'ai une certaine tendance à oublier de l'appeler et on doit passer au maximum une soirée par semaine ensemble. Je me souviens bien de ce que je me disais: je disparaîtrais bientôt à cause d'une mission et elle s'en remettra. Un soir elle m'appelle et sans m'y attendre elle me dit « Liam, je fais une soirée vendredi soir, si tu ne viens pas c’est finit. » Elle me faisait pitié avec sa voix chevrotante. Je savais qu’elle avait été poussée par une amie dévouée et grande gueule. Alors, je me suis dit qu'un dernier effort ne me ferait pas de mal. C'était un 23 novembre, terriblement froid et venteux. La tempête de neige n'était pas loin. Je me souviens avoir pris un taxi pour me rendre à l'appartement dans Tribeca. Lorsque j'entre, elle n'est pas là. Une jeune femme m'accueille. Elle m'apparaît comme un ange. Certes elle fait deux têtes de moins que moi, mais je ne peux la quitter des yeux. Elle a l'air d'une femme-enfant. Je me présente elle se renfrogne, ce qui ne fait que renforcer ma fascination.
« Et vous êtes? » Je sais à ce moment là que mon visage dépeint une expression moqueuse voire hautaine mais il m'est impossible de la changer. C'était comme si je portais une armure pour empêcher une quelconque révélation de se lire sur mon visage. « Zoë. Zoë Hemingway » Je lui souris. Je la vois hésiter à me le rendre et pourtant elle le fait. Je mêle à la foule sans pour autant ignorer tous ses faits et gestes. J'épie la moindre chose. Même lorsque Winnie me rejoins. J'ai l'impression sur le moment d'être un voyeur, mais sûrement pas un salaud. Je suis tellement obsédée par ce petit bout de fille que je ne me rends compte de rien et surtout pas que Winnie l'a remarqué. Elle me quitte pendant un instant, je m'assois donc, seul sur le canapé un verre de vin à la main. Je n'ai qu'une envie, quitter cette soirée stupide, avec, en poche le numéro de Zoë. Et contre toute attente, elle me rejoins, prends un fauteuil en face de moi. J'avale une gorgée dans mon verre. « Alors, c'est toi Liam... » Elle me dit ça comme ça, le regard dans le vague, comme si cette simple phrase voulait tout dire. « Je ne t'imaginais absolument pas comme ça... » Je ne comprends rien. « Ah ouais? » Du tac au tac elle réponds « Ouais... Je te voyais plus comme un vrai macho. Un macho travaillant dans la bourse. Avec un poste important, et de l'argent. » Il me semble, si mes souvenirs sont bons, que j'ai eu un rire nerveux. « Et tu es déçu? » Je ne me souciais même plus de ce que je disais. « Oui, un peu. C'est plus dur après de t'en vouloir » Là j'étais totalement largué. « Hein? Quoi? » « Bah c'est vrai. Je sais pas. Winnie est une amie, tu lui brises le coeur mais tu es charmant. Je peux pas t'en vouloir. Par contre, si t'avais été un con-de-la-bourse, tu t'en serais pris plein la gueule. » Elle rit pour elle même. Moi, j'étais tout simplement aux anges. Elle avait peut être un coup dans les carreaux mais elle avait dit que j'étais charmant. Je me rappelle très bien avoir eu ce geste incompréhensible et pourtant bien vrai. « Je dois partir. Pars avec moi. » Je lui ai souris, n'ayant peur de rien, même pas de la réponse. Elle a ri, m'a regardé et a fait. « Ok, je te suis. » Je l'ai pris par la main, et nous avons fuit de la soirée pour ne plus jamais nous quitter.
" THOUGH IT'S HARD, I SHOULD LEAVE " ✎ Bobby Bazini _ broken road
« Liam, tu n’as pas le choix là. C’est soit tu la mets en danger parce que t’as pas eu les couilles d’assumer soit, tu me rejoins immédiatement. Sans elle. Je veux pas de boulets. » « Il est hors de question que je la laisse nom de dieu?! Et pourquoi tu reviens dans ma putain de vie comme ça? Hein, pourquoi?! » « calme toi Liam et tu m’écoutes. Ta copine, en deux heures elle peut être buttée si j’le souhaite. Alors t’as intérêt à suivre ce que je vais te dire. Tu as essayé de me baiser en beauté... » « Mais putain je savais pas » « ... tais toi! Tu es le meilleur dans ce que tu fais, t’es mon fils, tu viens si je te le dis. Et ta copine sera intacte. Pas d’embrouilles petit merdeux, t’as entendu? » Je ne pris pas la peine de répondre, jetais le téléphone contre le mur. "Un deux respire Liam, vas y, respire..." Je me martelais ça, en pinçant l'arrêt de mon nez. Je n'avais plus le choix. Je devais le faire. Mais il était hors de question que j'en fasse partie. J'étais un homme libre après tout. Mais la quitter, pas question. Ce n'était même pas envisageable. La cacher dans un motel et faire deux-trois petites arnaques et puis fuir? Possible, mais me suivrait-elle? Après tout, elle ne savait rien de ce que je faisais... Puis, elle est arrivé derrière moi et a glissé ces mains autour de mon torse. A ce moment là, plus rien ne comptait. Il n'y avait plus que elle et moi. Je me retourne l'enroule de mes bras. « Je t'aime Zoë. Ne l'oublie jamais... » Je la regarde, essaye d'enregistrer la moindre particules de son visage. Elle est magnifique. Je l'embrasse, un de nos derniers baisers avant la fin. Mes lèvres se font pressentes alors qu'elle essaye de me répondre. Mais je ne veux pas l'entendre dire ses trois mots. Je ne peux pas. Parce que je sais que je vais la quitter cette nuit, que je ne le reverrais pas avant un temps. La douleur court le long de mes veines alors qu'elle est encore à mes côtés. Nos deux ans défilent devant mes yeux. Puis un futur qui aurait pu être le notre: Une grande maison, un enfant et un chien. Un mariage à son goût, assez intimiste, une grossesse épanouie.. Une vie de famille rêvée en somme, que je n'ai jamais eu. Puis l'heure de se coucher arrive. Je la regarde s'endormir, en sachant que je ne reverrais pas ce visage d'ange demain matin. Je jette un coup d'oeil par la fenêtre: une voiture m'attend en bas. La douleur attaque mes tripes, je hurlerais presque si elle n'était pas à côté. Dans un sac en cuir, je lance notre photo, de quoi me changer pour les quelques prochains jours et la bague de fiançailles que je devais lui offrir d'ici un mois. Puis ma main farfouille dans ma poche à la recherche de l'objet: Une médaille laissée par mon grand père. Je ne l'avais jamais quitté depuis mes quatorze ans, depuis sa mort. Je la dépose sur la table de nuit, prends mon sac d'une main, me retourne pour la regarder une dernière fois. Elle dort paisiblement dans notre grand lit. Et enfin, je quitte la pièce, l'appartement, ma vie.
(c) inspiré d'Irish.
Dernière édition par C. Liam Ashford le Ven 15 Oct - 22:18, édité 50 fois
❝ Zoë-Alice Hemingway ❞
DETRAKADMIN ♕ keep calm and lose yourself
PSEUDO : Geronimo Thrill AVATAR : Ellen PageMESSAGES : 226 Age : 30