time is running out
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 ZA ♧ you're kinda small & you're such a doll

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Zoë-Alice Hemingway

Zoë-Alice Hemingway

DETRAKADMIN ♕ keep calm and lose yourself

PSEUDO : Geronimo Thrill
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ZA ♧ you're kinda small & you're such a doll _
MessageSujet: ZA ♧ you're kinda small & you're such a doll   ZA ♧ you're kinda small & you're such a doll Icon_minitimeMer 13 Oct - 22:05


ZA ♧ you're kinda small & you're such a doll 2u7p1k2
zoë-alice hemingway

I DROWN MYSELF IN MEMORIES ✦ TUMBLR
And it feels like someone’s cut you open with a jagged piece of glass.

Zoë a vu le jour à Paris, le 17 Février 1987, et a donc 24 ans. Ses proches ont tendance à l'appeler z-a, et son occupation principale est d'étudier. Ah, petite précision non négligeable, Zoë est célibataire.


until your dreams come true

Qu'est-ce que le rêve pour vous ? Comment l'avez-vous découvert ? Quel est l'usage que vous en faites ? Quel est votre totem ? Pourquoi ? Depuis combien de temps rêvez-vous ? Tant de questions auxquelles il nous faut une réponse, alors n'hésitez pas à développer au maximum, à insérer une profusion de détails, à apporter de nouvelles réponses...



everybody's sin

✑ Elle ne pleure pas. Quand elle est énervée, elle claque les portes et s'en prend à tout le monde, quand elle est triste elle s'enferme dans sa chambre, ne parle pas et écrit des obscénités dans ses cours, mais elle ne pleure pas.
✑ Elle a besoin d'au moins neuf heures de sommeil pour être d'humeur à peu près satisfaisante. En ce moment, elle dort en moyenne cinq heures par nuit, et encore.
✑ Ayant en ce moment des troubles du sommeil, elle passe la majeure partie de ses nuits à regarder des documentaires plus ou moins intéressants.
✑ Elle se ronge les ongles quand elle est contrariée. Parfois jusqu'au sang.
✑ Elle a quelques soucis d'organisation et a souvent du mal à retrouver ses affaires, mais est paradoxalement plutôt perfectionniste.
✑ Tout son appartement est recouvert de Post-It divers et variés, parfois dénués du moindre intérêt, parfois s'avérant d'une importance capitale, tous finissant par joncher lamentablement le sol au fil du temps.



geronimo thrill

Ce qu'il faut savoir sur moi c'est que j'suis amoureuse de Sarah d'amour. J'ai connu Time is running out grâce à moi-même Cool. Mon personnage est un personnage inventé, et c'est Ellen Page qui le représente. À part ça, je pense que TIRO mérite de viiiiiivre , et je souhaite terminer en disant poupoupidou.


Dernière édition par Zoë-Alice Hemingway le Dim 13 Mar - 22:49, édité 37 fois
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Zoë-Alice Hemingway

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ZA ♧ you're kinda small & you're such a doll _
MessageSujet: Re: ZA ♧ you're kinda small & you're such a doll   ZA ♧ you're kinda small & you're such a doll Icon_minitimeMer 13 Oct - 22:05


the past is gone

ZA ♧ you're kinda small & you're such a doll 1qfnl1
« He is everywhere around her, he is all she can see, feel, smell. The minty peppermint scent of him fills her nostrils and she chokes down the need to awake to the very aroma every morning. She wants to feel his arms around her every night as he lulls her to sleep. She needs his comforting words to love her, his playful touches to care for her, his skillful hands to embrace her, every day, every night. » ▬ Drowning

Lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle sut instinctivement qu'il était parti. La place vide à côté d'elle, le calme pesant qui régnait, l'absence évidente de certaines affaires, tout indiquait qu'il n'était plus là, et qu'il ne reviendrait probablement pas. Cela ne l'empêcha pas de se lever précipitamment, soudain tout à fait alerte, pour arpenter l'ensemble des pièces de leur appartement, dans l'espoir vain de le trouver quelque part - n'importe où. Elle n'essaya pas de le joindre. À quoi bon ? S'il était réellement parti, il ne décrocherait pas, s'il avait prévu de revenir, il se foutrait de sa gueule. Alors elle ne fit rien. Elle ne fit littéralement rien. Après avoir vérifié une dernière fois qu'il ne lui avait pas laissé une indication quelconque sur la raison pour laquelle il était parti, après avoir senti son cœur se serrer en constatant une nouvelle fois que non, il ne lui avait rien laissé, elle retourna dans sa chambre - la sienne, à elle, crétine - enfila une de ses chemises restantes - il ne lui en tiendrait probablement pas rigueur - et se remit au lit. Il était 12h21. Elle n'en sortit qu'à 18h47, le lendemain. Et contre son gré.



« Bingo ! » Zoë se redressa dans un sursaut, trop brusquement extirpée de sa léthargie à son goût. Elle fixa son frère durant quelques secondes avant de s'étendre à nouveau de tout son long sur le lit. « Qu'est-ce que tu fais là ? » La brunette n'eut pas besoin de le regarder pour savoir qu'il feignait l'indignation face à une telle question dépourvue de toute trace de courtoisie. « Une de tes copines m'a appelé. Comment elle a eu mon numéro, je me le demande bien, il n'empêche qu'elle voulait savoir pourquoi tu n'étais pas en cours aujourd'hui, et pourquoi tu ne réponds pas au téléphone. Et maintenant qu'elle en parle, ça m'intéresse aussi. » Elle tourna lentement la tête vers lui pour constater avec dégout qu'il souriait. « Va mourir. » Il fronça les sourcils, vint s'asseoir sur le lit, l'inspecta enfin correctement et soupira. « Vu ta tête c'est plutôt toi qui vas mourir. Qu'est-ce qui t'arrive ? » La jeune femme poussa une sorte de grognement exaspéré, lui tourna le dos et tira les draps au-dessus de sa tête. « Dégage Jake. Pas d'humeur. »
Elle pensa alors avoir réussi à s'en débarrasser. Elle l'entendit se lever, bouger, et elle perdit vite tout espoir de le foutre dehors lorsqu'il s'empara d'elle sans ménagement et la plaça en sac à patates sur son épaule. « Qu'est-ce que tu fous ? Jake ! Lâche-moi ! Je rigole pas. » Elle tenta de se cramponner au lit, en vain, à la porte, en vain, à à peu près tout et n'importe quoi, en vain, et finit par cesser de lutter. « Figure-toi que je me suis fixé comme mission de te NOURRIR. » Il la déposa sans délicatesse sur le plan de travail de la cuisine, et elle le regarda fouiller dans le congélateur, visiblement à la recherche de quelque chose en particulier. Lorsqu'il revint en face d'elle, il lui fourra une cuillère dans une main et un pot de glace dans l'autre, ce qui provoqua l'hilarité d'Alice. « Mange. » Elle le regarda fixement durant quelques secondes avant de poser son repas à côté d'elle sans ne plus y accorder la moindre attention.

ZA ♧ you're kinda small & you're such a doll 1zmc8as
« There are some people who live in a dream world, and there are some who face reality; and then there are those who turn one into the other. » ▬ Douglas H. Everett

Elle n’avait, jusqu’à présent, jamais vraiment utilisé cette machine. Au fond, il était clair qu’elle l’effrayait. Elle avait peur de tout ce que cela pouvait lui apporter, de bon, comme de mauvais. Alors elle avait toujours veillé à en rester éloignée, ne l’utilisant qu’occasionnellement, mais l’utilisant tout de même puisqu’elle connaissait son existence, et c’était sans doute là que résidait son erreur. Il aurait été préférable qu’elle ignore tout du PASIV. De la signification de son acronyme à sa fonction première, en passant par toutes les possibilités qu’il pouvait offrir. Mais elle savait tout à ce sujet.
Peut-être était-ce le stress de ses études, peut-être était-ce la peur de voir son père mourir, peut-être était-ce le sentiment d’abandon qui la rongeait depuis plusieurs semaines, il n’empêche que quelque chose la poussa à se laisser doucement glisser vers l’apaisant pouvoir des rêves, bien qu’il restât éphémère. Elle arriva à un stade où elle n’avait plus peur. Les rêves lui permettaient de reconquérir ce qu’elle avait misérablement perdu, et elle en ressentait la satisfaction parfois même après ses réveils, tous plus douloureux les uns que les autres. Elle était consciente qu’elle ne devait pas abuser de ses instants oniriques de plus en plus fréquents, mais elle n’était plus réellement à même d’agir rationnellement avec tout le malheur dont elle était accablée. C’était la formulation qu’elle employait. Un malheur qui l’accablait sans cesse, de manière à l’attirer toujours plus profondément dans les méandres de son subconscient, à l’écart de qui que ce soit, confinée dans son propre esprit.

La première fois qu’elle sombra dans son petit monde de douces illusions, elle veilla à préparer les choses de la manière la plus minutieuse qui soit. Elle s’imposa une règle. Une règle qu’elle respecta avec assiduité durant plusieurs mois, avant de finir par la bafouer sans vraiment y faire attention. Sept minutes. C’était la règle. Pas plus de sept minutes de rêve par séance, et pas plus de trois séances par jour. Elle choisit ensuite, ou du moins elle laissa le hasard choisir pour elle, la musique qui lui servirait de point de repère. Histoire qu’elle sache à quel moment il faudrait qu’elle se prépare à retomber dans le petit enfer que représentait sa réalité. Elle ne porta pas d’intérêt particulier au choix du morceau. Elle préférait éviter d’avoir recours à une chanson qui représentait quelque chose – quoi que ce fût. Et puis, une fois qu’elle fut forcée d’accepter qu’elle ne pouvait plus repousser cet instant auquel elle s’était préparée depuis des jours, elle finit par insérer l’aiguille dans son poignet avec une prudence qu’elle ne se connaissait pas, avant de s’endormir paisiblement pour la première fois depuis des mois.
Le décor qui l’attendait dans son rêve était si réaliste qu’elle en oublia qu’il ne s’agissait pas de la réalité. Et ce fut là sans doute la plus regrettable de ses erreurs, qui ne put que renforcer son amertume à son réveil. Il lui fallut plusieurs secondes avant de réaliser que Liam était là, à lui sourire de ce sourire éblouissant dont elle était tombée amoureuse. Il était là, bien là, bien réel, revenu rien que pour elle, et elle ne lui en voulait même pas de l’avoir abandonnée. Il finit par lui prendre la main, avec une douceur qu’elle était sûre d’avoir toujours imaginée, et ils se contentèrent de marcher. Les paysages défilaient avec une telle fluidité que ses membres n’en étaient pas fatigués, qu’elle ne percevait pas la moindre supplication de la part de ses pieds qui ne souffraient pas le martyr malgré la distance parcourue. Elle finit par reconnaître Central Park. Elle en était intimement convaincue, bien que si elle avait été capable de détacher ses yeux de Liam pour observer ce qui l’entourait de plus près, elle aurait compris que cet endroit n’était ni Central Park, ni rien d’autre que son imagination. Ils n’avaient pas parlé. Ils n’avaient rien besoin de se dire, de toute manière. Elle ne lui en voulait pas de l’avoir cruellement abandonnée, la laissant lutter seule pour conserver un semblant d’existence. Comment pouvait-elle lui en vouloir, après tout ? Ils ne dirent toujours rien, chacun plongé dans ses propres pensées, ou du moins était-ce ce qu’elle se complaisait à croire, refusant de se rendre à l’évidence. Elle fut cependant rapidement forcée d’accepter ce qu’elle ne pouvait plus nier, lorsque commença à retentir doucement à ses oreilles le morceau qu’elle avait précédemment choisi, et qu’elle détestait désormais cordialement. Elle s’arrêta alors de marcher, devant ce qui semblait être l’appartement de Winnie, là où tout avait commencé. Il commençait à pleuvoir, et elle eu le sentiment étrange que les gouttes qui tombaient traduisaient assez adroitement les larmes qui refusaient de s’écouler le long de ses joues. Elle se tourna vers lui, avec le regard vide qu’elle affichait depuis son départ et qui, durant l’espace de sept minutes de rêve, l’avait quitté, et elle se contenta, avec sa voix incertaine et insignifiante, de prononcer à voix haute ce qui était évident pour tous les deux. « Tu n’es pas réel. » Contre toute attente, il la prit dans ses bras, la serrant contre lui avec tout le désespoir qu’elle voulait qu’il ressente réellement, toute la souffrance à laquelle elle devait faire face, seule, parce qu’il l’avait laissée tomber et qu’elle se mentait en prétendant ne pas lui en vouloir.
Le réveil fut douloureux, mais les heures qui suivirent le furent encore plus. Elle ne mangea pas. Sa gorge était trop serrée pour avaler quoi que ce soit, ses mains tremblaient avec trop d’intensité pour qu’elle parvienne à s’emparer de quoi que ce soit, et son regard était trop absent pour qu’elle puisse de toute façon porter son attention sur quelque chose d’aussi inutile que de la nourriture. Elle se contenta de rester durant près de trois heures à regarder sans vraiment la voir cette foutue boite à rêves, avant d’aller se coucher pour se plonger dans un sommeil dépourvu de pluie, de Central Park, et de Liam.



Elle se réveilla dans un brusque sursaut, qui la fit basculer et tomber dans un bruit sourd sur le sol, arrachant au passage l’aiguille de son bras. Elle leva un regard affolé vers son frère qui avait la main collée sur son ventre, comme cherchant à apaiser une douleur qui semblait bien réelle quelques secondes plus tôt. Un soudain vertige l’empêcha de se relever, et elle fut condamnée à fixer son frère sans bouger, la respiration haletante, cherchant à comprendre ce qui venait de se passer.
Cela faisait près de trois mois qu’elle rêvait quotidiennement, et c’était la première fois qu’elle partageait un rêve avec quelqu’un. Elle s’estimait heureuse que ce fut son frère, puisque lui, au moins, pouvait comprendre. Pour la toute première fois depuis des mois, les choses avaient mal tournées, et enfin elle comprenait les risques que représentait le rêve. Il était cependant regrettable que les choses tournent mal au moment où elle se sentait enfin un minimum utile.
Jake en avait eu assez de la voir lutter avec de moins en moins d’ardeur pour rester solidement accrochée à la réalité. Alors il avait fini par lui trouver une utilité, en l’intégrant à ses plans machiavéliques de voleur de rêves. Sauf qu’à l’évidence, quelqu’un semblait refuser de voir Zoë partager ses rêves avec qui que ce soit.
Ils étaient dans leur petit monde depuis un certain temps déjà, la jeune femme observant d’un air dubitatif le travail de son frère tandis qu’il semblait s’ennuyer au plus haut point, ignorant jusqu’aux remarques de la pauvre dépressive, lorsqu’elle se rendit compte que Liam, lui aussi, était là. Elle se demanda d’ailleurs comment elle avait pu ne pas remarquer qu’il les suivait depuis un moment déjà, avec ce regard furieux réservé à leurs grosses disputes affiché sur son visage. Le reste était encore flou dans son esprit secoué, mais elle ne se rappelait que trop bien le bruit écoeurant de la balle qui vint se loger dans le ventre de son frère, et la peur panique qui l’envahit lorsqu’elle le vit pointer son arme vers sa tête, avant que tout devienne noir.
Un long silence s’ensuivit, durant lequel elle osa à peine respirer, craignant la réaction de son frère. « C’est fini les rêves, Lili. » Les cris de protestation qu’elle poussa ne semblèrent pas l’ébranler le moins du monde, jusqu’à ce qu’elle se redresse enfin pour se placer face à lui. « Quoi ? Pour si peu ? Tu es encore en vie il me semble. Arrête de te prendre pour mon père. » Elle eut l’impression, durant l’espace d’un instant, qu’il s’apprêtait à la prendre par les épaules et à la secouer violemment pour lui faire voir les choses en face, mais il n’en fit rien. Il se contenta de répondre à son regard noir par un soupir qui intrigua la jeune femme. « Je ne pensais pas que t’en étais à ce stade Zoë. Faut que tu fasses quelque chose. Ce mec va te tuer. » Elle le fusilla une nouvelle fois du regard, se retenant avec difficulté de lui jeter quelque chose au visage. « Mais n’importe quoi ! C’est la première fois que ça arrive, OK ? Et tu sais pourquoi ? C’est parce que ta sale face de blasé de la vie a foutu son nez dans MES rêves. » « Il était temps que quelqu’un y foute son nez ! Ton esprit de dégénérée est en train de réduire ta vie aux souvenirs d’un mec qui n’en a plus rien à foutre de toi. »


ZA ♧ you're kinda small & you're such a doll 54gc4p
« Pain, it comes in all forms. The small twinge, a bit of soreness, the random pain, the normal pains that we live with everyday. Then there's the kind of pain you can't ignore. A level of pain so great that it blocks out everything else; makes the rest of your world fade away until all we can think about is how much we hurt. How we manage our pain is up to us. Pain. We anaesthetize, ride it out, embrace it, ignore it... and for some of us, the best way to manage pain is to just push through it. » ▬ Grey's Anatomy; Bring the pain

Soren. Qu’était-il, sinon le meilleur moyen de se distraire cinq minutes sans avoir à se planter une aiguille dans le bras ? Etrangement, ZA ne le voyait pas comme un truc lui servant à oublier, de manière incomplète et éphémère, le chagrin de moins en moins pesant avec lequel elle vivait depuis sept mois. Liam était parti, il ne reviendrait pas, elle s’était faite à cette idée, et acceptait de ne plus le fréquenter qu’à travers ses rêves, aussi se permettait-elle de vivre un peu. Alors Soren avait débarqué, avec son petit sourire qu’elle ne comprenait pas, sa tendance à ne jamais parler de lui, et ses deux têtes de plus qu’elle. Au début, elle avait eu du mal à accrocher. Il était totalement différent de Liam, mais elle parvenait quand même à trouver des similitudes entre eux, et dans ces moments là, elle se détestait. Elle savait qu’elle ne pourrait jamais être vraiment proche de Soren, mais le peu d’attention qu’il lui accordait lui suffisait largement, et ils passaient pas mal de temps à boire un verre dans un bar choisi au hasard. Ce soir représentait une exception, puisqu’elle avait fini par se laisser traîner chez lui. Enfin, "chez lui", un bien grand mot. Tout le monde devait savoir qu’il n’avait pas franchement de chez lui ouvert au public, mais elle préférait l’ignorer.
« …enfin je comprends pas. Pourquoi cette obsession à vouloir me caser ? Il était bizaaaaaarre en plus. » Elle s’interrompit l’espace d’un instant, se plongeant dans des souvenirs pas franchement plaisants concernant son "rencard" du jour. « Pas assez entreprenant ? » « Tu rigoles ?! Un vrai pot de colle tripoteur. Dégueulasse. » Elle avala une gorgée de sa bière – la quatrième, si elle avait bien compté – tout en grimaçant allègrement, ce qui sembla rendre Soren hilare. « Quelque chose de drôle ? » « Toi, en fait. » Elle le fixa avec le regard légèrement vitreux de la fille qui ne boit jamais et qui a un peu trop bu, sans vraiment comprendre le petit sourire qui restait plaqué sur le visage du jeune homme, jusqu’à ce qu’il se rapproche d’elle. Elle éclata de rire et écrasa presque sa main sur la bouche de Soren en le repoussant pas très gracieusement, toujours en plein fou rire. « Tu vas pas t’y mettre toi aussi ? » Il fronça les sourcils, semblant légèrement contrarié, bien qu’elle ne fût pas franchement en état de le remarquer. « J’en connais une qui n’a pas assez bu. »
Peut-être aurait-elle du rentrer chez elle et se coucher, comme toute personne raisonnable l’aurait fait, mais Zoë-Alice n’était pas raisonnable – surtout depuis quelques mois – aussi n’était-elle pas rentrée, et avait-elle continué à boire, se plaignant continuellement de Josh-le-rencard-foireux, enchaînant les bouteilles de bière pour finir par comater sur le canapé inconfortable de Soren. La seule chose dont elle eut conscience avant de sombrer dans un sommeil brumeux, c’est du visage du jeune homme qui était beaucoup, beaucoup trop proche du sien.



Beaucoup de gens disaient que Tweedy Hemingway ne ressemblait que trop à Zoë-Alice Hemingway. Toujours à fourrer son nez là où il n’avait rien à faire, à se mêler de tout ce qui ne la regardait pas, et à passer à deux millimètres d’un cataclysme dès qu’elle se plongeait dans les affaires des autres. Et à cet instant précis de la journée, Zoë ne pouvait qu’être d’accord avec ce que les gens disaient. Il était un peu plus de neuf heures, et Zoë passait son samedi matin à garder sa sœur, ses parents étant encore une fois à l’hôpital, s’obstinant à s’accrocher à l’idée que le cancer guérirait comme ça, en un claquement de doigts. Cela agaçait la brunette au plus haut point, elle qui n’avait plus franchement espoir en quoi que ce soit. Elle s’était enfermée dans la cuisine familiale, s’attelant à la préparation d’un vrai petit déjeuner pour le monstre qui s’occupait jusqu’à présent plutôt bruyamment devant la télé, lorsqu’elle se rendit compte que le monstre en question était soudain devenu particulièrement silencieux. Intriguée, elle se rendit dans le salon pour trouver Tweedy en train de tenir son portable à elle, Zoë-Alice, qui se gifla presque rien que pour avoir laissé traîner ça. « Puis-je savoir ce que tu fais ? » Prise la main dans le sac, la petite ne sembla pas culpabiliser le moins du monde, et ne se démonta absolument pas. « Hmm ? Ben j’appelle Liam. Ça fait un moment que je l’ai pas vu. » Il y eut un long silence durant lequel Alice s’appliqua à conserver une expression neutre avant de lui prendre doucement le téléphone des mains. « Pas maintenant. Ton p’tit dej’ est prêt, va manger avant que ça soit dégueulasse. »
Elle attendit d’être seule dans le salon avant de se laisser tomber mollement sur le canapé, fixant le numéro de Liam qui était toujours affiché sur l’écran, comme pour la narguer. Elle hésita quelques instants avant d’appuyer soudainement sur le bouton d’appel, sans savoir ce qui lui prenait. Elle ne fut pas étonnée de tomber sur le répondeur, et se leva brusquement, arpentant la pièce tout en gardant l’appareil collé à son oreille. Elle était censée dire quelque chose, mais elle n’y arrivait pas. Elle resta silencieuse quelques secondes, cherchant ce qu’elle pouvait dire au répondeur de quelqu’un qui ne voulait plus entendre parler d’elle. « Euh… Salut. » Elle inspira profondément pour se donner du courage, alors qu’elle ne s’était jamais sentie aussi ridicule. « Je sais que c’est stupide d’appeler et je sais que tu ne vas probablement pas écouter ça mais c’est pas grave, au moins j’aurai eu l’impression de te parler. » Elle devait être tombée bien bas pour en venir à sembler aussi pathétique, mais elle préféra chasser l’idée de son esprit l’espace de quelques minutes histoire de conserver un peu de dignité. « Je voulais juste que tu saches que t’es un con d’être parti comme ça et que tu aurais pu au moins me dire quelque chose parce que c’est comme ça que les choses sont censées fonctionner. » Elle sourit légèrement en se rendant compte qu’elle était bien partie pour engueuler un répondeur, et décida donc de changer de sujet. « Mais le fait est que tu me manques, et que ça serait vraiment, vraiment gentil de ta part de revenir. » Elle s’apprêtait à poursuivre, allant peut-être même jusqu’à le supplier, mais son honneur fut sauvé lorsque Tweedy intervint, apparemment toujours perchée sur un tabouret en face de son petit-déjeuner. « Zoë y a un pancake qui craaaaame. Dépêêêêche. » ZA se passa une main dans les cheveux et eut un petit rire nerveux avant de reprendre. « Bon, faut que j’y aille. Désolée d’avoir appelé. Ça ne se reproduira pas. » Elle marqua une nouvelle pause, durant laquelle sa sœur insista de manière plus agaçante pour attirer son attention. « VIIIIITE. » Elle se rendit compte qu’elle ne souhaitait absolument pas raccrocher, mais elle n’avait pas le choix, et de toute façon ça ne servait à rien de s’obstiner. « Bon. Voilà. Je t’aime. » Elle raccrocha précipitamment, se dirigeant vers la cuisine en traînant les pieds, pour constater qu’aucun pancake ne brûlait, et se retint difficilement d’étrangler sa sœur.


Dernière édition par Zoë-Alice Hemingway le Dim 20 Mar - 20:41, édité 32 fois
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C. Liam Ashford

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MessageSujet: Re: ZA ♧ you're kinda small & you're such a doll   ZA ♧ you're kinda small & you're such a doll Icon_minitimeJeu 14 Oct - 9:07

MA NONOOOOOO(...)OOOO CHERIE. I love you Fallait que je te souhaite bienvenue en VIP sinon, j'm'en serais trop voulu. Alors:
BIENVENUE SUR NOTRE FORUM D'AMOUUUUUR
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Zoë-Alice Hemingway

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MessageSujet: Re: ZA ♧ you're kinda small & you're such a doll   ZA ♧ you're kinda small & you're such a doll Icon_minitimeJeu 14 Oct - 9:16

OOOOOOOOOOH DANKE MON BICHON I love you
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Alexis-Emerald Jones

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MessageSujet: Re: ZA ♧ you're kinda small & you're such a doll   ZA ♧ you're kinda small & you're such a doll Icon_minitimeJeu 14 Oct - 14:34

NONOOOOOOOOOO(...)OOO Bienvenue chez toi lanaine (oui, bon, dire ca avec moretz en avatar, tout de suite, ca donne l'air fin....) Entoutcasbienv'nuechez toi

Je boude là, j'suis la seule a qui vous dites pas bienv'nue. Oh et puis, tu m'passeras La putain des Gardiens quand tu l'auras fini?
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MessageSujet: Re: ZA ♧ you're kinda small & you're such a doll   ZA ♧ you're kinda small & you're such a doll Icon_minitime

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